10 cas d’usage concrets pour valoriser vos données territoriales

1. Suivi énergétique des infrastructures publiques

Face à la volatilité des prix de l’énergie et à l’urgence climatique, maîtriser la consommation énergétique des bâtiments publics est un enjeu majeur pour les collectivités. Un suivi régulier permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi de construire une politique de sobriété crédible. L’exploitation des données énergétiques — croisées avec l’usage réel des bâtiments et la météo locale — permet d’identifier les dérives, d’optimiser les équipements et de planifier les rénovations. C’est une démarche de pilotage par la donnée, structurante et immédiatement rentable.

→ Cas réel : Pilotage énergétique des infrastructures publiques avec HexaDone

2. Gestion technique des bâtiments publics (GTB)

La gestion technique centralisée (GTB) permet de superviser les équipements techniques des bâtiments (chauffage, climatisation, ventilation, éclairage…). Mais trop souvent, ces données restent cloisonnées, inexploitées, ou inaccessibles aux décideurs. En structurant ces flux, les collectivités peuvent basculer vers une maintenance prédictive, réduire les arrêts inopinés, améliorer le confort des usagers et faire des économies substantielles. La data devient un levier de gestion patrimoniale intelligente.

→ À découvrir : GTB des bâtiments publics : comment HexaDone structure les données

3. Suivi du Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET)

Le PCAET fixe des objectifs chiffrés en matière de réduction des émissions, de qualité de l’air et de production d’énergies renouvelables. Pour piloter efficacement cette feuille de route, les collectivités doivent s’appuyer sur des données fiables, à jour et géolocalisées. Structurer les indicateurs, créer des tableaux de bord dynamiques, suivre les impacts dans le temps… Autant de fonctions essentielles pour piloter la transition écologique et rendre compte à l’État comme aux citoyens.

→ Exemples concrets : Cas d’usage data pour collectivités locales – dossier PCAET

4. Pilotage des consommations d’eau et d’énergie

Les fuites d’eau non détectées ou les dérives de consommation énergétique peuvent peser lourdement sur les finances locales. Grâce à des capteurs et à des outils de consolidation, les collectivités peuvent visualiser leurs consommations, par usage ou par bâtiment, détecter les anomalies en temps réel et prioriser les actions correctives. Ce pilotage permet de sécuriser les budgets et d’engager des actions concrètes de sobriété.

→ Lire aussi : Suivi des consommations d’eau et d’énergie dans le secteur public

5. Collecte des déchets : vers un pilotage intelligent

Les services de propreté urbaine sont souvent organisés de façon rigide, sans tenir compte des variations réelles de remplissage ou de fréquentation. Avec la data, les collectivités peuvent ajuster les fréquences de passage, analyser les pics d’incivilité ou les gisements mal triés, et améliorer le service rendu aux habitants. L’objectif : passer d’une gestion subie à une gestion optimisée et prédictive de la collecte.

→ Voir le retour d’expérience : Pilotage intelligent de la collecte des déchets

6. Observatoire des mobilités : comprendre les flux

Définir une politique de mobilité durable nécessite une connaissance fine des pratiques : qui se déplace, à quelle heure, dans quelles conditions ? Les données de comptage vélo, de stationnement, d’usage des transports collectifs, ou issues d’outils de téléphonie, permettent de cartographier les flux et de détecter les zones de saturation ou de sous-utilisation. Ces analyses guident l’investissement, orientent l’offre et participent à la planification de l’espace public.

→ Exemple terrain : Observatoire des mobilités territoriales

7. Analyse de la fréquentation touristique

Le tourisme est souvent mal mesuré, alors qu’il a un impact fort sur les services publics (déchets, eau, transports, sécurité…). L’analyse de données anonymisées issues de sources multiples (téléphonie, réseaux sociaux, données GPS) permet de visualiser les pics de fréquentation, de mieux répartir les flux, d’adapter l’offre et de planifier les investissements. Un atout pour mieux gérer l’attractivité et préserver les ressources locales.

→ À lire : Fréquentation touristique et données : un pilotage stratégique

8. Voirie et aménagement : croiser les données pour prioriser

Les services techniques sont souvent contraints de faire des arbitrages complexes avec peu d’éléments objectifs. En croisant les signalements citoyens, les données d’intervention, l’intensité des usages ou les diagnostics visuels, les collectivités peuvent hiérarchiser les travaux, justifier leurs choix et optimiser leurs budgets voirie. La donnée devient un outil d’aide à la décision, fondé sur la réalité du terrain.

9. Suivi budgétaire et performance publique

Les collectivités doivent rendre des comptes, à l’État comme aux citoyens. Disposer d’un suivi transversal des dépenses et des impacts permet d’objectiver les résultats d’une politique publique, de rationaliser les ressources et de construire une démarche d’évaluation en continu. La data facilite une lecture partagée entre services, élus et partenaires, et améliore la transparence de l’action publique.

10. Open Data et transparence citoyenne

Ouvrir les données n’est pas une contrainte réglementaire, c’est une opportunité stratégique. Les portails open data bien conçus permettent d’associer les citoyens, de favoriser l’innovation locale, et de nourrir les démarches de participation. Encore faut-il que les jeux de données soient structurés, fiables, régulièrement mis à jour et accompagnés d’une explication pédagogique. La transparence passe par la qualité des données partagées.